
Seclin: les salons virtuels, pour continuer à exister
B.V. (CLP) – 13 octobre 2020 à 17:38
De nombreuses manifestations sont annulées pour cause de Covid. Kwami Agbegna et Daniel Gilman ont créé leur start-up, les-salons-virtuels.com, afin de répondre aux demandes des entreprises et des consommateurs. Pas seulement en temps de pandémie, bien sûr…
Nous avons interrogé Kwami Agbegna pour en savoir plus sur cette jeune pousse.
Que proposez-vous de différent par rapport aux autres sociétés qui travaillent dans l’événementiel?
« Nous proposons des salons virtuels, avec une application à 360′. Notre objectif: créer une animation digitale numérique, ce qui permet aux utilisateurs d’être en direct avec l’entreprise. Ils peuvent voir les produits, mais aussi le process de fabrication. Notre concept autorise l’accès aux différents intervenants sans limite. Et ces salons virtuels peuvent, selon le désir des entrepreneurs, être permanents avec la possibilité de modifier à la demande le contenu. »
À qui vous adressez-vous ?
« Aux organisateurs de salons professionnels, (événementiel), mais aussi aux collectivités, comme les chambres de commerce et d’industrie. ou les mairies qui proposent des actions dans leurs communes. Et enfin aux entreprises qui désirent avoir une vue permanente. »
Combien cela coûte-t-il ?
« Nous ne voulons pas communiquer le coût de référencement: cela doit rester confidentiel. L’organisateur négocie avec nous (le prix varie en fonction du volume de stands à créer), et peut revendre en majorant à ses exposants. »
Êtes-vous un site marchand ?
« Non ce n’est pas notre objectif, nous sommes des partenaires, qui mettent en lien les entreprises et les consommateurs. Néanmoins, nous proposons à nos clients un centre de marketplace, ce qui permet aux personnes qui rentrent sur le site de passer leurs commandes. Mais notre vrai rôle est de créer des liens par la consultation. »
Un utilisateur peut-il se connecter sur différents salons?
« Oui, il peut choisir son salon, ou l’entreprise qui l’intéresse, afin de visualiser l’ensemble des références et de pouvoir les voir sous tous les angles »
Source : la Voix du Nord du 13 octobre 2020.